Censure, menaces et exclusion au Collège de Maisonneuve: quelle liberté d’expression?
Il y a quelque chose de contradictoire dans la manière dont cette notion de « liberté d’expression » a été utilisée par la professeure et l’administration du Collège afin de faire taire une étudiante qui respectait pourtant le décorum d’une discussion en classe. Est-ce que l’application de cette politique sur la liberté d’expression est destinée à justifier:
- De retirer le droit de parole à une étudiante alors que le reste des étudiant.es peut continuer à intervenir?
- D’ostraciser des étudiantes ayant pris légitimement la parole en les nommant «élément perturbateur»?
- De menacer des étudiantes d’expulsion administrative et d’intervention physique par les services de sécurité pour s’être exprimées en cours?
- D’empêcher une étudiante de monter un dossier de défense face à ces menaces répétées?
- Et, cerise sur le gâteau, d’empêcher une étudiante d’assister au cours auquel elle est pourtant inscrite, pour un événement pour lequel elle a pourtant prouvé qu’il n’y avait pas d’intention diffamatoire?